Saint patron de l’église Saint-Symphorien
C’est en l’an 180, à Autun, en Bourgogne, qu’a eu lieu le martyre de ce jeune saint. Né vers 159 dans une noble famille chrétienne, Symphorien est un jeune homme instruit. Autun, à l’époque, pratique encore le culte des dieux gaulois, et en particulier celui de la déesse Cybèle. Un jour, alors que la statue est promenée dans les rues de la ville pour être vénérée, Symphorien refuse de l’honorer et se moque même du cortège. Aussitôt arrêté, il est conduit auprès d’Héraclius, gouverneur de la province. Interrogé sur son comportement, Symphorien répond qu’en tant que chrétien, il n’adore que le vrai Dieu.
Comme on le conduit hors de la ville pour être décapité, sa mère du haut des remparts l’exhorte à rester fidèle jusqu’au bout : « Mon fils, mon cher Symphorien, souvenez-vous du Dieu vivant et soyez courageux jusqu’à la fin : élevez votre cœur vers le Ciel et considérez Celui qui y règne. Ne craignez pas la mort, elle vous conduira à la vie éternelle. »
Fêté le 22 août, saint Symphorien donne son nom en 560 au sanctuaire de Montreuil.