Sainte patronne du lycée Sainte-Geneviève

La tradition a longtemps présenté sainte Geneviève comme une simple bergère ; c’est d’ailleurs ainsi qu’elle est représentée dans l’abside de l’église Saint-Symphorien (à gauche de la Sainte Vierge), avec des moutons à ses pieds… Mais Geneviève fut surtout une femme intrépide, dévouée, toujours prête à intervenir avec efficacité et intelligence dans les situations les plus critiques.Née vers 420, elle mène la vie non cloîtrée des religieuses de son temps dans le Paris de l’époque qui correspond à peu près aux îles de la Seine. Très vite se constitue autour d’elle un groupe de vierges et elle apparaît aux Parisiens comme un instrument de Dieu.

Quand Attila, en 451, paraît devant Troyes, Geneviève relève le courage des Parisiens et les invite à jeûner et prier avec ferveur pour que les Huns n’anéantissent pas la ville. De fait, Attila se rabat sur la Loire. C’est elle encore qui sauve la ville en allant chercher du ravitaillement jusqu’à Troyes, par voie d’eau.

La reconnaissance des Parisiens pour Sainte Geneviève ne se démentit pas et la suivit au-delà de sa mort, vers 451. La colline où reposait son corps finit par prendre son nom, la « montagne Sainte-Geneviève » où son culte se perpétua dans l’église Saint-Etienne du Mont. Fêtée le 3 janvier, elle est la sainte patronne de la ville de Paris.

La chapelle Sainte-Geneviève était à l’origine la chapelle de la maison mère des Sœurs de Notre-Dame du Cénacle. C’est au début du siècle que les Jésuites s’y installèrent en transférant l’école Sainte-Geneviève de Paris à Versailles.