L’Équipe d’Animation Paroissiale
Aux côtés du curé, le Père Yves Genouville, et des prêtres de la paroisse, l’équipe d’animation paroissiale est chargée de collaborer à l’animation de la vie paroissiale.
Elle est constituée de laïcs :
Nathalie BODEN
Christèle CHEVILLON
Solenne KURZENNE
Le conseil Paroissial pour les Affaires Économiques (CPAE)
Composé de plusieurs laïcs et du curé de la paroisse, le Père Yves Genouville, le conseil paroissial pour les affaires économiques assure la gestion financière de la paroisse.
Comme dans toutes les paroisses, il existe une caisse paroissiale dans laquelle s’inscrivent :
- des recettes : les quêtes du dimanche, les honoraires des messes, les offrandes à l’occasion des baptêmes, des mariages, des obsèques, les dons… C’est une façon de participer à la vie de la paroisse.
- des dépenses : les frais de fonctionnement, secrétariat…
Reportage sur nos bénévoles
CP, EAP, CPAE ??? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Catéchisme Personnalisé ? Ecole d’Ascèse et de Prière ? Cours Pratique d’Apprentissage des Ecritures ? Non, derrière ces sigles se cachent les instances paroissiales : des équipes composées de paroissiens et paroissiennes au service de notre communauté ; elles oeuvrent, chacune dans son domaine, pour aider notre curé et ses vicaires dans leur charge pastorale. Découvrons leurs missions.
Dans son décret sur l’apostolat des laïcs, le Concile Vatican II, encourageait la création de conseils à vocation pastorale, aux différents échelons de l’Eglise diocésaine. Monseigneur Eric Aumonier, dans une ordonnance d’octobre 2008, nous invite à garder trois structures vivantes pour la vie de nos paroisses : l’équipe d’animation paroissiale, le conseil pastoral et le conseil paroissial aux affaires économiques.
L’EAP : l’Equipe d’Animation Paroissiale
L’EAP de Saint-Symphorien est composée de cinq assistants paroissiaux appelés par le Père Yves Genouville et envoyés en mission pour trois ans par l’évêque. « En collaboration avec les autres membres de l’équipe et sous l’autorité du curé, l’assistant paroissial est attentif aux besoins de la paroisse, travaille en communion avec l’Eglise diocésaine et universelle et stimule son dynamisme missionnaire » précise Monseigneur Aumonier (ordonnance d’octobre 2008). Vaste programme qui trouve son application simple et concrète dans la vie pastorale quotidienne.
Un service pastoral
Un nouveau membre de l’EAP souligne les différentes facettes de ce service : « Le rôle de l’EAP est de conseiller le curé dans les orientations et décisions qu’il est amené à prendre dans la vie paroissiale et de le décharger des tâches matérielles liées à leur mise en œuvre. Relais vers les différents responsables des mouvements et services paroissiaux, les membres de l’EAP sont également à l’écoute des paroissiens afin de connaître et faire remonter l’expression de leurs différentes sensibilités. En raison de la diversité et du nombre des services et mouvements paroissiaux, nous devons veiller à la cohérence pastorale et la coordination des actions menées. » Pour le Père Genouville, « cette collaboration entre laïcs et prêtres est précieuse, car elle favorise la qualité de la vie paroissiale. »
Chaque assistant a en charge un ou plusieurs domaines particuliers : les commandes et le travail du sacristain pour l’un, la liturgie pour une autre, le caté et les actions envers les plus jeunes pour un troisième… ce qui n’empêche pas une forte entraide mutuelle. L’un d’entre eux est l’interlocuteur privilégié des mouvements caritatifs, de l’aumônerie Rameau, du scoutisme, de la formation des adultes et de l’équipe animation-rencontre.
L’équipe se réunit autour des prêtres tous les jeudis matins : messe à 9 heures, puis réunion de travail qui débute toujours par la prière et se termine par un déjeuner convivial. L’ordre du jour s’appuie sur les événements paroissiaux présents, passés ou à venir et « les sujets traités touchent autant les questions de fond (enseignement, formation, solidarité, liturgie…) que celles plus matérielles (chasse de la Toussaint, guide paroissial…) ». Le curé a le souci de « toujours préserver l’unité et la communion fraternelle de sa communauté paroissiale. » Pour tous, l’appartenance à l’équipe est vécue « comme une mise en action concrète de sa vie chrétienne. »
Dans une vie fraternelle
Tous les assistants sont unanimes pour souligner la vie fraternelle qui caractérise l’EAP. « J’ai plus touché du doigt, dit une assistante, ce qu’était la vie fraternelle qui n’est pas l’acceptation ‘‘obligée’’ de l’autre mais le désir d’aimer l’autre comme Jésus l’a fait. Je le vois à travers les prêtres présents qui en vivent et par les autres membres de l’équipe. Et j’apprécie aussi ce qu’est la vie fraternelle à travers la découverte des paroissiens engagés ou non dans la paroisse. »
Pour Guy, ancien assistant, ce furent « trois années très riches en célébrations, en temps d’amitié, en découvertes et en rencontres, en approfondissement de la connaissance de l’Eglise, de son enseignement et de Jésus, son Seigneur. La vie au sein de l’équipe fut une vie de prière, d’échanges et de travail en grande écoute et amitié. » Et il n’en finit pas de citer tous les événements paroissiaux et ecclésiaux qui l’ont marqué au cours de ces trois années : Trinité 2009, l’année du sacerdoce, l’accueil de l’Ordre de Malte à la Maison Saint-François, le synode diocésain, le parcours de carême avec les Pères de l’Eglise…
Tous sont frappé par le respect des sensibilités et la sérénité qui règnent dans les réunions : « Nous avons une véritable joie à travailler ensemble, avec les prêtres, autour de notre curé, au service de la communauté paroissiale. Une amitié fraternelle, voire une certaine complicité, caractérisent notre vie d’équipe. »
Les anciens assistants paroissiaux, une fois leur mandat terminé, restent souvent fidèles à la messe du jeudi matin : une manière de prolonger leur engagement paroissial et de porter dans la prière l’équipe en place. L’un d’entre eux témoignent : « Oui, j’ai passé trois belles années avec des prêtres du Christ, heureux de leur sacerdoce, avec des hommes et des femmes, heureux d’être pères ou mères de famille. Merci à tous les paroissiens pour ce qu’ils nous ont donné ! »
Le CPAE : le Conseil Paroissial aux Affaires Economiques
Une paroisse, c’est aussi une église avec ses fidèles, un presbytère avec ses prêtres, des locaux paroissiaux… et un train de maison à tenir. Le conseil paroissial aux affaires économiques, composé d’une dizaine de membres, aide le curé dans la gestion des affaires économiques et financières. « C’est une instance précieuse, explique le Père Genouville, car elle apporte une vraie dynamique à la paroisse et permet de travailler dans la collégialité. »
Chaque membre du CPAE, appelé par le Père Genouville pour un mandat de six ans, a son domaine de prédilection : gestion du personnel (sacristain, secrétaire, organistes…), denier de l’église, assurance, travaux, contacts avec les entreprises… sans oublier les petites et grandes réparations du quotidien. « C’est un engagement qui touche au quotidien de la paroisse, explique Catherine, le même que celui d’une maison, mais à une autre échelle. C’est très matériel et concret, et pourtant, nous touchons à l’âme de la paroisse. Cela me permet de répondre à certaines questions des paroissiens qui viennent à l’accueil, d’expliquer pourquoi telle ou telle décision a été prise. »
A Saint-Symphorien le trésorier est heureux ; avec sa petite équipe, il tient les cordons de la bourse, compte les sous des quêtes et des troncs, contrôle les dépenses, signe les chèques, équilibre le budget paroissial, rend des comptes à l’évêché… sous la responsabilité du Père Genouville qui reste le capitaine du navire : « Les contacts avec notre curé sont faciles et agréables. C’est très gratifiant d’être le trésorier d’une paroisse dont les paroissiens sont généreux ! »
Les trois instances paroissiales participent activement à la vie de la paroisse et de sa communauté ; par leur mission vécue dans la foi, chacun de leur membre fait grandir le Royaume de Dieu : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » (Mt 18, 20)