« N’oublions jamais qu’il n’existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner ! Si le
confesseur n’a pas fait cette chose laide que confesse le pénitent, c’est simplement par la grâce de Dieu. Moi, prêtre, est-ce que j’aime autant le Seigneur que cette petite vieille ? Même le plus grand pécheur qui vient devant Dieu pour demander pardon est terre sacrée… »
Seul ce qui est soustrait à la divine miséricorde ne peut être pardonné. N’oublions jamais, qu’il n’existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner ! Aucun ! Seul ce qui est soustrait à la Divine Miséricorde ne peut être pardonné, de même que quiconque se soustrait au soleil ne peut être ni illuminé ni réchauffé.
La confession ne doit pas être une « torture », mais [au contraire], tous devraient sortir du confessionnal avec le bonheur dans le coeur et le visage rayonnant d’espérance, même si parfois – nous le savons – il est mouillé par les larmes de la conversion et de la joie qui en dérive. Ce doit être au contraire une rencontre libératrice et riche d’humanité, à travers laquelle on puisse éduquer à la miséricorde, ce qui n’exclut pas, et même comporte, le juste engagement de réparer, autant que possible, le mal commis.
Ainsi, le fidèle se sentira invité à se confesser fréquemment et apprendra à le faire le
mieux possible, avec cette délicatesse d’âme qui fait tant de bien au coeur. De cette
façon, nous les prêtres, nous faisons grandir la relation personnelle avec Dieu, afin
que le Règne d’amour et de paix de Dieu se dilate dans les coeurs.
Si souvent, on confond la miséricorde avec le laxisme. Mais réfléchissez à ceci : un
confesseur miséricordieux n’est ni un confesseur laxiste ni un confesseur rigide. Aucun
des deux. Le premier parce qu’il dit : « Allez, ça, ce n’est pas un péché, allez allez, Dieu pardonne tout ! ». L’autre parce qu’il dit : « Non, la loi dit… ». Comme le Bon Pasteur, qui a pris sur Lui la brebis perdue. Aucun des deux ne traite le pénitent comme un frère, ne le prend par la main et ne l’accompagne dans son parcours de conversion ! Au contraire, le miséricordieux l’écoute, lui pardonne, il s’en charge et l’accompagne, parce que oui, la conversion commence – peut-être – aujourd’hui, mais elle doit continuer avec persévérance… Il le prend sur lui, comme le Bon Pasteur qui va chercher la brebis perdue et la prend sur Lui.
Nous sommes tous fortement invités à vivre cette démarche dans les jours qui viennent.
Ne retardons pas cette rencontre. Il faut maintenant prendre rendez vous avec
la miséricorde de Dieu : il faut fixer notre confession de Pâques. Les propositions
d’horaires multiples ne manquent pas sur la paroisse.
PS : Extraits des conseils que le pape François vient de donner aux nouveaux prêtres du monde entier http://w2.vatican.va/content/france…